Besançon
Besançon
(Mes Vers De Besac – 2024)

Toi, qui expire, qui entend
Qui m’inspire depuis longtemps
Toi, le sonnet des sommets
Qui un soir m’assommait
La plus belle des villes
Le plus beau des exils qu’on ait fait
Sur mes doigts qui s’effilent de ta brise
C’est le givre désormais
Sur tes ponts, j’ai le flux
Qui afflue à tes quais
Inondé
Sans aucune équivoque
Sous ton Fog qui suffoque
Je t’invoque
Verdissent dans tes pinatelles
Du haut de ta citadelle
Les plus belles hirondelles
Qui respire, je le sens
Tel un monstre grandissant
Gémissant l’immortel
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en ferai des chansons
Besançon, Besançon
Emporte-moi au fond des mers
Par ton Doubs, fais le transfert
Besançon, Besançon
Toi, qui inspire sous le vent
Du festif bon vivant
Toi, liqueur de mes fleurs
Du mal dont t’es la couleur
Le thriller, le violeur
Toi, la boucle définie
Qui redouble l’infini
Dans tes nuits, j’ingénie
Et le souffre m’y appelle
Du haut de ta citadelle
J’ai les ailes qui se pèlent
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en ferai des chansons
Besançon, Besançon
Exile-moi de ma galère
Fais-moi goûter à ton vert
Besançon, Besançon
Toi, la foudre des poètes
La rivière qui s’apprête
À se jeter par la tête
Dans la gueule du loup des fêtes
La vouivre arborant
Son cuivre abhorrant
L’effusive de l’essence qui t’entraîne
Toi, qui transpire si le temps
Est vampire au printemps
Toi, le sommet des sonnets
Qui cette nuit m’a sonné
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en chanterai des chansons
Besançon, Besançon
Moi, je l’emmerde Paris
Mes histoires je les écris à Besançon
Regarde au loin des horizons
Du fiel y a la guérison
À Besançon, Besançon
Je te ferai une maison
Amour, reviens et bâtissons
À Besançon, Besançon

Paroles et musique de Micka Lafi
Paroles et musique de Micka Lafi
Toi, qui expire, qui entend
Qui m’inspire depuis longtemps
Toi, le sonnet des sommets
Qui un soir m’assommait
La plus belle des villes
Le plus beau des exils qu’on ait fait
Sur mes doigts qui s’effilent de ta brise
C’est le givre désormais
Sur tes ponts, j’ai le flux
Qui afflue à tes quais
Inondé
Sans aucune équivoque
Sous ton Fog qui suffoque
Je t’invoque
Verdissent dans tes pinatelles
Du haut de ta citadelle
Les plus belles hirondelles
Qui respire, je le sens
Tel un monstre grandissant
Gémissant l’immortel
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en ferai des chansons
Besançon, Besançon
Emporte-moi au fond des mers
Par ton Doubs, fais le transfert
Besançon, Besançon
Toi, qui inspire sous le vent
Du festif bon vivant
Toi, liqueur de mes fleurs
Du mal dont t’es la couleur
Le thriller, le violeur
Toi, la boucle définie
Qui redouble l’infini
Dans tes nuits, j’ingénie
Et le souffre m’y appelle
Du haut de ta citadelle
J’ai les ailes qui se pèlent
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en ferai des chansons
Besançon, Besançon
Exile-moi de ma galère
Fais-moi goûter à ton vert
Besançon, Besançon
Toi, la foudre des poètes
La rivière qui s’apprête
À se jeter par la tête
Dans la gueule du loup des fêtes
La vouivre arborant
Son cuivre abhorrant
L’effusive de l’essence qui t’entraîne
Toi, qui transpire si le temps
Est vampire au printemps
Toi, le sommet des sonnets
Qui cette nuit m’a sonné
Je t’écrirai des oraisons
Et je t’en chanterai des chansons
Besançon, Besançon
Moi, je l’emmerde Paris
Mes histoires je les écris à Besançon
Regarde au loin des horizons
Du fiel y a la guérison
À Besançon, Besançon
Je te ferai une maison
Amour, reviens et bâtissons
À Besançon, Besançon
