D’Un Autre Que Moi
D’UN autre que moi
(Mes Vers De Besac – 2024)

Je t’ai vue à Bruxelles
Je t’ai vue à Marseille
Je te revois partout où l’amertume me ronge
Je t’ai vue à Naples
Je t’ai vue dans les Alpes
Dans tous ces lieux que la douleur exalte et scalpe
Dans l’altitude au sud, dans les vestiges rudes
Dans toutes les latitudes d’où le silence exsude
Je t’ai vue dénudée dans les bras d’enfoirés
Comme pour me faire payer d’avoir tout fait foiré
Oui, je t’ai vue sur la toile
Dans les rues du Mistral
À poils, sous un voile
Que le mistral dévoile
Je t’ai vue semblant amoureuse
Aux faux-semblant bienheureuse
Je t’ai vue en Suisse
M’offrir entre tes cuisses
Le repos des tombeaux et la véhémence du vice
Je t’ai vue animale, implorer que t’aies mal
Quand les fièvres anomales dans la laideur banale
Je t’ai vue sur la toile
Déguisée, comme à poils
Dans l’hippie carnaval
De leurs nuits bacchanales
Funeste Taj Mahal
Que je t’ai vue un peu sale, gavée d’acides
Placide
Je t’ai vue sur la toile
Prier pour un enfant
Dans toutes les cathédrales
De tous les continents
Oui, je t’ai vue semblant amoureuse
Et pourtant malheureuse
Je te vois que tu crèves
Toutes les nuits que je rêve
Je prie le mal pour tout ce qui de moi t’enlève
Je te vois affleurer comme une fleur apeurée
Puissent-on t’abreuver de la sève en purée
Oui, je te vois dans les villes
Des populaces viles
Sur les plages des îles
Dans lesquelles on s’exile
Je te vois en otage
Retenue dans une cage de plaisir
Servile
Je te vois solitaire
Qui pleure, qui vocifère
Pilules génocidaires
Au fond de tes ovaires
Je te vois dans la cuve
D’un volcan, d’un Vésuve
Où tu te terres
Je te vois dans les dunes
Dans les feux qu’on allume
D’une furie nocturne
D’une nuit opportune
Je te vois dans l’écume
Enceinte, je présume
D’un autre que moi
Je te vois sur la toile
À poils, sous un voile
Dans les rues du Mistral
Que le Mistral dévoile
Je te vois malheureuse
Et pourtant amoureuse
D’un autre que moi

Paroles et musique de Micka Lafi
Paroles et musique de Micka Lafi
Je t’ai vue à Bruxelles
Je t’ai vue à Marseille
Je te revois partout où l’amertume me ronge
Je t’ai vue à Naples
Je t’ai vue dans les Alpes
Dans tous ces lieux que la douleur exalte et scalpe
Dans l’altitude au sud, dans les vestiges rudes
Dans toutes les latitudes d’où le silence exsude
Je t’ai vue dénudée dans les bras d’enfoirés
Comme pour me faire payer d’avoir tout fait foiré
Oui, je t’ai vue sur la toile
Dans les rues du Mistral
À poils, sous un voile
Que le mistral dévoile
Je t’ai vue semblant amoureuse
Aux faux-semblant bienheureuse
Je t’ai vue en Suisse
M’offrir entre tes cuisses
Le repos des tombeaux et la véhémence du vice
Je t’ai vue animale, implorer que t’aies mal
Quand les fièvres anomales dans la laideur banale
Je t’ai vue sur la toile
Déguisée, comme à poils
Dans l’hippie carnaval
De leurs nuits bacchanales
Funeste Taj Mahal
Que je t’ai vue un peu sale, gavée d’acides
Placide
Je t’ai vue sur la toile
Prier pour un enfant
Dans toutes les cathédrales
De tous les continents
Oui, je t’ai vue semblant amoureuse
Et pourtant malheureuse
Je te vois que tu crèves
Toutes les nuits que je rêve
Je prie le mal pour tout ce qui de moi t’enlève
Je te vois affleurer comme une fleur apeurée
Puissent-on t’abreuver de la sève en purée
Oui, je te vois dans les villes
Des populaces viles
Sur les plages des îles
Dans lesquelles on s’exile
Je te vois en otage
Retenue dans une cage de plaisir
Servile
Je te vois solitaire
Qui pleure, qui vocifère
Pilules génocidaires
Au fond de tes ovaires
Je te vois dans la cuve
D’un volcan, d’un Vésuve
Où tu te terres
Je te vois dans les dunes
Dans les feux qu’on allume
D’une furie nocturne
D’une nuit opportune
Je te vois dans l’écume
Enceinte, je présume
D’un autre que moi
Je te vois sur la toile
À poils, sous un voile
Dans les rues du Mistral
Que le Mistral dévoile
Je te vois malheureuse
Et pourtant amoureuse
D’un autre que moi
